
Ce matin, un drĂŽle de personnage s’est levĂ©. Enfin, je dis drĂŽle…mais ce clown n’Ă©tait pas du genre gros nez rouge, qui appui sur une fleur qui fait pouet et vous envoi de l’eau.
Non, c’Ă©tait plutĂŽt un personnage au teint grisonnant, la bouche Ă l’envers, qui vous regarde avec de grands yeux tristes. Des poches grosses comme des valises lui tiraient le regard vers le bas. Un peu tassĂ©, on sentait bien que l’individu avait dĂ» mal Ă se redresser.
En passant devant le miroir, le clown s’arrĂȘta de stupeur. Il s’approcha, tira sa peau, tendit les traits de son visage. Il tenta une grimace, se voulant certainement un sourire. Douloureuse lui sembla la vie Ă cet instant prĂ©cis…
Et puis soudain, un regain d’Ă©nergie. Le clown triste dĂ©cida qu’il allait changer sa vie. Fini le gris, place Ă la couleur !
Il sortit ses vieilles palettes et ses pinceaux délaissés depuis trop longtemps. Devant son miroir, il entreprit de modifier ce visage fatigué.
De la crĂšme teintĂ©e pour rehausser ses traits. Des cernes cachĂ©es Ă coups de pinceaux bien placĂ©s. Tout de suite, son aspect sembla plus jovial. De la couleur sur les yeux et les pommettes, des lĂšvres dessinĂ©es et enfin la journĂ©e pu s’illuminer.
Ben oui dĂ©solĂ©e mais moi aprĂšs une semaine de confinement, j’ai enfin pris le temps de me maquiller !!!!!!! đ