Comment vous décrire cet endroit…

Une douce cacophonie y règne. Le piaillement délicat des oiseaux est incessant. La mélodie est douce à l’oreille. Bien éloignée des bruits agressifs de la ville. Posée au milieu de ce grand étang, notre cabane se réveille doucement.
La lumière du soleil levant s’est infiltrée tôt par les hublots du lieu mais cela n’est point dérangeant. On apprend ici à prendre son temps, à profiter de l’instant, magique, où, seuls au monde, notre esprit est apaisé.
Mais que faisons nous là?
Le 14 juillet est synonyme de fête chez nous, encore plus que chez quiconque. C’est l’anniversaire de Monsieur ! Comme chaque année, même rengaine, que vais je pouvoir lui offrir. Les objets c’est bien mais finalement, les souvenirs, est ce que cela ne serait pas mieux?
Me voilà donc partie en quête d’un lieu que je voulais hors du temps, où la quiétude allait régner et où l’inspiration de mon écrivain serait en effervescence. Il y a quelques années, nous étions partis une semaine sur les bords du lac de Côme en Italie. Nous partagions nos journées entre balades/visites et séances d’écriture. Un des épisodes de Terre² y a pris forme en une semaine. A 4 mains et 2 esprits, nous sommes capables de faire avancer rapidement nos textes. De l’effervescence je vous dis !
C’est cet état d’esprit que je voulais retrouver, alors pourquoi ne pas partir en pleine nature, juste lui, moi,…et son ordi (j’ai tenté de le faire travailler sur papier je le jure !).
Après maintes recherches, j’ai trouvé le concept que je voulais : la cabane. Bon, soit, mon cher et tendre est plutôt hôtel/restaurant que camping sauvage mais on peut toujours changer d’avis.
Au grès du vent, ou plutôt du web, je me suis laissée dériver dans les méandres de l’océan internet. Soudain, une page de blog m’a attiré l’oeil (https://buenosviajes.net/cabane-sur-leau-une-nuit-insolite-dans-le-berry/). La description d’un week-end dans une cabane au milieu d’un étang. Le nom de l’endroit me plait déjà (le clos de la loutre). C’est parfait. Moins de 5h de voiture pour rejoindre le Berry, c’est gérable pour ce long week-end d’été.
Je réserve…(Ahhhh mais je doute….toilettes sèches….pas de douche, enfin si, mais elle est au domaine !)
Bon aller on assume, c’est l’aventure !
En amont, j’ai échangé quelques mails avec Agnès pour réserver aussi le dîner, en plus du petit-déjeuner déjà compris dans le prix.
En route !
Je vous passe le voyage qui n’a pas grand intérêt pour cet article. Nous arrivons donc au domaine, un peu perdus. Le GPS est un grand farceur, et si on l’écoute sans esprit critique, on termine sur un chemin communal. Mais comme on est très très intelligents, on se dit que non, vraiment, ca ne peut pas être là, donc on fait demi tour pour trouver un autre chemin. Trois minutes plus tard, le panneau « étang de Bornacq » est devant nous.
A peine le temps de se demander où l’on doit aller qu’Agnès nous accueille avec un grand sourire et une dynamique impressionnante ! Elle nous explique tout ce que l’on doit savoir sur le fonctionnement de la cabane, nous indique à quelle heure elle viendra déposer le dîner et nous confie un sac à dos avec toutes les informations bien rangées dans un classeur, ainsi qu’une grande bouteille d’eau et un thermos d’eau chaude.
Nous avons décidé de garder la voiture pas trop loin du ponton pour être autonomes sur nos 3 jours de séjour, elle nous précède donc dans sa voiture et nous ouvre la route.
C’est l’arrivée au ponton pour prendre notre embarcation. Cela signe notre début d’épisode de Man vs wild !

Une fois toutes les affaires embarquées, Agnès nous laisse nous éloigner, non sans nous avoir bien indiqué le chemin vers notre habitation du week-end. Nous éloigner et naviguer…bon…c’était ca le hic ! Je crois que je n’ai jamais autant ris que lors de cette traversée. C’est là où l’expression « galérer » a pris toute sa mesure. Un observateur extérieur (une biche peut être) aurait pu se demander si nous avions bu tellement la barque avait l’air de faire des dérapages au ralenti sur l’eau. Inertie, quand tu nous tiens ! Oui bon ca va vous n’auriez pas fait mieux non plus… A la fin du séjour c’était facile pourtant !
Après ce couloir de navigation (avec un vrai virage !) bien caché dans les hautes herbes, nous l’avons en visuel.
LA CABANE

On en fait le tour pour pouvoir s’arrimer.

Nous avons débarqué toutes nos affaires, sans rien faire tomber à l’eau non non non 🙂
On prend possession des lieux


A 19h pétantes, Agnès arrive en bateau et nous dépose deux gros paniers avec notre dîner. C’est bon, c’est copieux et c’est surtout hyper bien pensé et optimisé !

La fatigue du voyage s’est quand même fait sentir, et c’est tôt que nous avons rejoins les bras de Morphée.
Le lendemain matin, le petit déjeuner est arrivé, aussi ponctuellement que la veille et c’est au soleil sur la terrasse que nous en avons profité, comme tous les jours suivants d’ailleurs. Mais avant que la chaleur n’arrive et que le lac ne se réveille complètement, j’ai adoré profiter du calme pour prendre quelques photos et je me suis fais des petits amis !
Le premier soir, je dois bien avouer qu’on a quand même eu peur. Un cri étrange s’est fait entendre sur l’étang. Les animaux n’osaient même plus s’approcher. De nombreux hérons passaient dans les arbres non loin de là mais ça n’était pas leur cri même si ça y ressemblait. Une bête étrange semblait essayer de communiquer avec eux. Je regardais partout mais je n’arrivais pas à l’identifier…
Un monstre? Un animal? Non non, juste mon homme, assis sur le ponton de la cabane, qui tentait une prise de contact ! :p
En tout cas, j’espère que ça vous aura donné envie d’y aller !
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