
Alors là… par où commencer ?
Je sens que je vais devoir mettre un sommaire à ce post, sinon je vais vous perdre.
Donc, on va respirer un bon coup et y aller par étapes.
Inspirer… Expirer… C’est parti pour les questions à moi-même !
Les projets d’écriture, tu en es où ?
Les histoires pour enfants
Alors comment dire ? Disons que cela avance mais doucement. Il me faudrait trois vies pour réussir à faire tout ce qui me tente.
Le problème, c’est que je n’ai de l’énergie que pour une seule et le temps de concentration d’un enfant de maternel.
Je suis inscrite depuis un moment sur le site Edith et nous (Lien vers mon profil). Ce site permet la rencontre entre les écrivains et les maisons d’édition. J’ai actuellement huit manuscrits en ligne, principalement des histoires courtes pour enfants.
Cela fait un moment que mes histoires sont sur le site. Mis à part des lectures de certains manuscrits par la maison d’édition Cépages, et la lecture systématique par le site (cela n’a pas l’air d’être le cas pour tout le monde) je n’ai pas beaucoup avancé.
J’avais en parallèle envoyé ces mêmes histoires en direct à certaines maisons d’édition que j’avais ciblé. J’ai patienté un long moment avant d’envoyer certains manuscrits à l’ @ecoledesloisirs
J’adore cette maison d’édition et obtenir leur refus ça serait un peu le bout du bout pour ces textes en ce qui me concerne. Alors j’ai attendu avant de les imprimer. Un jour j’ai pris mon courage à deux mains, je leur ai rédigé une lettre de présentation et j’ai envoyé les textes qui me paraissaient les plus aboutis et les plus à même d’être dans leur ligne éditoriale.
A ce jour, je n’ai pas encore de retour. Il faut patienter des fois plusieurs mois quand on a la chance de passer en comité de lecture.
Pour des histoires un peu plus longues, je les avais envoyées à @jaimelire_mag
C’est un autre de mes objectifs, avoir une histoire publiée chez eux. J’adorais les lire étant enfant.
J’en ai envoyé deux.
J’ai eu les retours suivants (le 1er étant le plus récent) :
Madame,
Vous avez eu l’amabilité de proposer votre histoire « Je serai ton chevalier » pour le magazine « J’aime Lire » et nous vous en remercions. Malheureusement, en dépit de son intérêt, nous sommes au regret de ne pouvoir la retenir pour publication.Nous recherchons pour « J’aime lire » des romans de 15000 signes environ à destination d’enfants de 8 ans environ. Ces récits, qu’ils soient ancrés dans la réalité ou qu’ils se déroulent dans l’imaginaire, doivent afficher clairement leur genre et développer des enjeux forts, clairement identifiables et correspondre à la maturité, aux évènements et aux émotions des enfants de cet âge. Ils mettent en scène un héros enfantin confronté à un enjeu majeur pour lui et auquel il répond dans la suite de l’histoire. Nous n’avons pas été convaincues par ce texte qui nous semble trop difficile à lire pour les lecteurs du magazine : l’enjeu de départ est trop difficile à cerner et la suite manque de fil directeur, de repères et d’articulations, pour « J’aime lire ». En espérant que ces remarques vous seront utiles et en vous remerciant pour votre confiance,
Très cordialement,
Madame,
Vous avez eu l’amabilité de proposer votre histoire « Est-ce que ça va péter au royaume? » pour le magazine « J’aime Lire » et nous vous en remercions.
Malheureusement, en dépit de son intérêt, nous sommes au regret de ne pouvoir la retenir pour publication.
Nous recherchons pour « J’aime lire » des romans de 15000 signes environ à destination d’enfants de 8 ans environ. Ces récits, qu’ils soient ancrés dans la réalité ou qu’ils se déroulent dans l’imaginaire, doivent afficher clairement leur genre et développer des enjeux forts, clairement identifiables et correspondre à la maturité, aux évènements et aux émotions des enfants de cet âge. Ils mettent en scène un héros enfantin confronté à un enjeu majeur pour lui et auquel il répond dans la suite de l’histoire.
L’histoire que vous proposez est trop courte pour le magazine et de ce fait, l’intrigue n’est pas assez étoffée pour « J’aime lire », et trop rapidement résolue. Par ailleurs, même si nous n’avons pas repéré l’âge des deux frères dans le texte, ils nous semblent être un peu trop âgés pour être des héros d’un roman « J’aime lire ».
En espérant que ces remarques vous seront utiles et en vous remerciant pour votre confiance,
Très cordialement,
Certes, on n’est pas sur l’attente de départ qui était : cette histoire nous plait et nous souhaitons la publier.
Pour autant, même si les refus sont toujours une déception, je les trouve positifs. Ils ont le mérite de démontrer que l’histoire a été lue. Ce qui veut dire qu’à la base, elle a généré un intérêt.
Cela me montre aussi ce que je dois travailler.
- clairement cibler mon public
- travailler la structure de l’histoire
- créer des personnages plus forts
D’autres maisons d’édition m’ont fait des retours négatifs. Pour autant ils ont pris le temps de le faire et c’est un bon point pour moi. Beaucoup d’auteurs n’ont jamais aucun retour sur leur travail ce que je trouve dur.
De plus, personne ne m’a jamais renvoyé l’impression que mes textes étaient inintéressants ou que ma qualité d’écriture était nulle.
On est toujours à un refus du succès !
Le roman
Ce projet-là est en jachère depuis quelques années déjà.
Mais il n’est pas enterré, loin de là ! Il murit, comme son auteur.
Sauf qu’écrire une petite histoire pour enfant qui ne se fait pas éditer c’est une chose. Ecrire un roman, c’est encore pire en termes de pression.
Quand j’imagine le nombre de pages à gratter, le temps que cela va prendre, la construction de l’histoire à faire… Je panique !
Je me laisse ensevelir sous une montagne de questions sans réponse, de craintes de ne pas être à la hauteur. C’est comme être au bord d’un grand canyon. Tu sais que tu dois rejoindre l’autre côté, mais c’est à toi de construire le pont. Vertige assuré !
Pour dépasser ça, ou tout du moins essayer, j’ai rencontré Aurore du @champdespossibles_annecy
C’est un tout nouveau café littéraire sur Annecy, situé dans la rue d’Alery.
Au moment où j’ai découvert son existence, il ouvrait à peine. J’avais lu sur Instagram qu’en plus de proposer un lieu où l’on peut lire/écrire tout en buvant une petite boisson réconfortante, Aurore proposait aussi de l’accompagnement à l’écriture (et plein d’autres ateliers sympas).
Alors un jour, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai passé la porte. L’accueil a été super. On a discuté pendant un long moment avec Aurore. C’est une personne vraiment intéressante et passionnée.
Rendez-vous pris, je suis revenue quelques jours plus tard pour 2 h de coaching. Elle m’a posé plein de questions essentielles quand on commence un projet comme celui-là, sauf que moi, je ne me les étais jamais posées.
Quel est mon public cible ? Pourquoi j’écris ? Quelle est la thématique que je souhaite développer ?
Petit à petit, au fil de la discussion, les choses prenaient forme dans mon esprit.
Aurore a été encourageante quant à l’intérêt de l’histoire pour un lecteur lambda. Mais elle a aussi été très claire sur les attentes des éditeurs et des lecteurs.
Forte de ce rendez-vous, je sais maintenant ce qu’il me reste à faire.
J’ai déjà avancé sur les profils de mes personnages.
Pour autant, même quand j’avance sur l’écriture, je sais que le travail le plus important qu’il faut faire est sur moi.
Trouver comment pousser mon esprit à se mettre dans une bulle d’écriture et ne pas trouver d’excuse pour ne pas écrire (pendant ces deux dernières semaines, je n’ai pas avancé d’un pouce : préparation de concours / Mes fils à la maison… Je sais que ce sont des excuses, mais pourquoi je bloque ???!).
Les deux prochaines semaines, les enfants sont chez papa et mon chéri en déplacement. Est ce que j’ai encore des excuses ? Non pas franchement.
Mais je suis une pro ! Je peux en trouver !
Comment ça va la santé ?
Trois ans et même plus que ça en fait. Il m’aura fallu tout ce temps pour dire « Je vais bien ».
Et surtout pour que ce « je vais bien » soit vrai.
Ablation de la vésicule
Celui qui vient encore me dire que « se faire enlever la vésicule biliaire ça ne change rien » je lui arrache la sienne avec un coupe-papier…
C’est comme ça qu’on m’a présenté cette opération à l’époque. J’avais des douleurs au niveau du sternum qui m’empêchaient de respirer et d’avancer. Se retrouver en pleine rue à se tenir le bide, essayer de calmer sa respiration pour que la douleur devienne supportable, ça m’est arrivé plusieurs fois avant l’opération.
Je ne comprenais pas d’où cela venait. Alors quand l’échographie a montré un calcul d’1 cm de diamètre, les douleurs ont été mises sur son compte. Il n’était, d’après les médecins, pas si gros ni si mal placé, mais comme il n’y avait rien d’autre !
Du coup, ce fut la vésicule entière qui paya les frais de ces douleurs. Une petite opération plus tard et j’en ai été débarrassée. Et c’est là, quand elle est partie, que je me suis rendue compte à quel point elle me manquait.
Ce n’est pas très glorieux ni ragoutant à raconter, mais les suites ne l’ont sincèrement pas été, alors à quoi bon le cacher. Âmes sensibles, passez votre chemin.
Pendant les premières semaines, j’avais l’impression qu’on m’avait laissé une pince sous les côtes. J’ai d’ailleurs eu cette sensation jusqu’à… il y a une semaine. Mais j’y reviendrai.
L’impact comme vous vous en doutez s’est fait sur la digestion. Pour vous l’imager, je me souviens très bien d’un moment assez parlant. J’étais revenu de ma convalescence qui avait bien duré… 1 mois et demi, je crois. J’étais assise à mon bureau, avec les intestins en vrac. Un de mes chefs est venu me parler (Désolée Dominique, c’est toi…). Et pendant qu’il me parlait, d’un truc certainement très important, je me souviens que mes intestins étaient sur le point de lâcher.
Je ne pouvais pas stopper cette conversation à ce moment là. Hors de question que je lui dise un truc pareil, j’ai ma fierté (connerie d’ego !). J’avais des suées à tel point qu’heureusement j’étais assise sinon c’était l’évanouissement assuré. J’étais concentré. J’avais mal.
Quand la conversation fut finie, je me suis trainée péniblement jusqu’aux WC pour essayer d’y mourir dignement.
Ce fut ensuite mon quotidien pendant des années. Douleurs –> Mort –> Accalmie –> Douleurs… Comme un cycle sans fin dont on ne verra jamais le bout.
Certains aliments me déclenchaient des crises terribles. A tous les « sans vésicule » qui ont comme moi en bonus l’intestin irritable, j’envoie ma compassion la plus profonde après l’ingestion d’une laitue…
Mais j’ai été ferme avec mon corps. On allait finir par s’en sortir et il était hors de question que je me prive toute ma vie de manger des aliments que j’aime.
Comme un sportif, je me suis entrainée. Je mangeais des aliments « toxiques » de temps en temps, pour voir. La plupart du temps, le paiement était assez immédiat. Mais au fil du temps, mon corps a dû se réguler. Et maintenant, je peux quasiment tout manger sans crainte. La laitue en particulier !
Pour autant je garde un terrain instestinal fragile auquel je dois faire attention. Le meilleur conseil que l’on m’ai donné pour ça ces dernières années vient d’une ostéopathe : boire de l’eau oui, mais avant ou après les repas, à distance de 20 min. Jamais pendant. Une petite quantité suffit mais régulièrement toutes les 2h. En suivant ce conseil, ma vie s’est grandement améliorée de ce côté là. C’est même impressionnant si je suis cette directive à la lettre. Par contre, tout oubli ou manquement me rappelle à l’ordre direct !
Mais revenons à notre opération. Quand j’ai commencé à pouvoir remanger un peu de tout, il s’était déjà passé pas mal d’années.
J’avais quand même toujours mal sous les côtes à son ancien emplacement. Pas tout le temps mais souvent au moment de la marche. De plus, avec le temps, je ne pouvais plus m’allonger sur mon côté gauche plus de quelques secondes car la douleur se ravivait très vite. Comme un pincement assez vif qui vous coupe le souffle et l’énergie.
J’ai fini par me dire qu’il fallait apprendre à vivre avec. Personne n’en trouvait l’origine. Vous êtes trop stressé, vous devez surveiller votre alimentation, il n’y a rien de visible. Oui mais j’ai mal docteur ! Et tout le monde s’en fout en fait !
J’en ai passé des séances à me faire débloquer par l’osteo qui ne comprenait pas pourquoi mon corps se vérouillait à ce point (côté foie…mmmhg siège de la colère : oui merci, je sais !). Mon nerf vague comprimé à me coller des vertiges qui m’ont fait découvrir ce que l’on doit ressentir après une bonne cuite. J’ai même demandé à mon médecin un rendez-vous avec un neurologue en me disant que je devais avoir un truc mal cablé.
Finalement, elle a préféré m’orienter vers une kiné. En surfant sur Doctolib, je suis tombée sur une kiné spécialisé dans les problèmes de posture… Juste à côté de chez moi. Un signe c’est sur !
J’en suis à deux rendez-vous sur trois. Alors même si j’avoue que les suites de rendez-vous ne font pas rêver (le corps recherche sa nouvelle posture idéale après déblocage…Ouille…), cette dame change clairement ma vie ! On a l’impression qu’elle n’étire quasiment rien mais ne vous y trompez pas, elle pourrait vous arracher la tête tout en douceur ! Elle travaille sur les chaines musculaires. Du coup, quand elle m’étire le bras, je sens des douleurs dans le dos et les genoux. C’est très bizarre. Mais c’est efficace car ma fameuse douleur n’existe presque plus.
Le bonheur !
Appareil dentaire
Oui oui oui ! Après 30 ans avec les dents en vrac j’y passe bientôt ! Cela fait un an que j’ai entamé les démarches mais j’ai mis beaucoup de temps avant de me décider.
Quand je suis arrivée au rendez-vous de présentation des traitements envisageables, j’ai déchanté. Je m’attendais naivement à :
– On pose un rendez-vous pour dans 15 jours, je commande les gouttières et c’est parti.
Sauf que non… Ca a plutôt été :
– Alors avant d’envisager un traitement, il faut faire un bilan chez l’ortophoniste et un rendez-vous chez l’ORL. On se revoit seulement ensuite.
Heu…
A cette période de ma vie, je n’avais pas encore retrouvé de force. J’étais même plutôt encore en mode loque humaine. Je n’ai toujours pas réussi à prendre rendez-vous avec un ortophoniste (c’est la mission ici) et j’ai dû attendre des mois le rendez-vous ORL.
En parallèle, plein d’un espoir que je savais vain, j’avais pris rendez-vous avec une dentiste pour étudier la pose de facettes dentaires. Evidemment, vu l’état, elle m’a délicatement expliqué que le rendu serait dégeulasse et pas du tout à la hauteur de ce que je pourrais espérer avec un vrai traitement.
Je la remercie car elle a été d’une extrême gentillesse avec moi. J’ai craqué en pleurs en plein milieu de la séance parce que je n’en pouvais plus. Je n’avais plus la force d’encaisser quoi que ce soit. Plus la force d’imaginer devoir encore avoir mal physiquement alors que j’avais déjà tellement mal dans mon coeur. Pas la force de combattre ce sentiment d’injustice de devoir affronter ca maintenant, à l’âge adulte, alors qu’avec un peu d’accompagnement j’aurais pu régler ça enfant. Pas la force de devoir vivre ça alors que j’avais survécu au regard des gens et à leurs commentaires depuis tout ce temps.
Quand je suis sortie, j’étais vidée et dégoûtée. Oui je sais, ca parait bien peu au regard de ce que plein de gens vivent dans leur vie, mais pour moi à ce moment là c’était trop.
Je me suis dit tant pis. Je garde mes dents tordues et puis je les assume et c’est tout. J’ai bien vécu avec tout ce temps ! Maintenant je vais avoir 40 ans alors je m’en balance.
Je suis restée un moment avec cette idée.
Les semaines ont passé, j’ai repris de la force et je me suis rendue compte qu’au fond…Je ne m’en moque pas tant que ça.
Alors j’ai repris les démarches quand je me suis sentie vraiment mieux et maintenant la machine est lancée.
Je flippe. Oui, je flippe vraiment. J’ai peur d’avoir mal, de ne pas supporter psychologiquement le traitement. J’ai peur de me comporter comme une gamine qui fait un caprice.
Quand je commence à ressentir ça je pense à mes fils. Ils sont tous les deux en train de vivre un traitement orthodontique, bien plus difficile que celui que je vais avoir (ils ont des bagues alors que moi je vais avoir des aligneurs). Je pense à leur courage, à leur sérieux dans leur traitement. Je pense à la douleur qu’ils ont ressenti les premières semaines, à manger des trucs tout mou. A la peur de ne pas y arriver.
Et je me vois moi, en train de leur dire que ca va aller, qu’ils vont s’habituer et que ca va bien se passer. Qu’ils le font pour eux et pour se sentir bien dans leur peau. Que ca ne va durer d’un temps infime à l’échelle de leur vie.
Je pense à ca et je me dis que je dois être courageuse pour moi mais aussi pour eux.
Alors rendez-vous fin mai pour la pose et tout au long du mois de juin pour les extractions dentaires.
Tout un programme !
La fatigue et le mental
Attention point sensible !
Je me suis vraiment rendue compte que je n’allais pas bien quand j’allais mieux. Oui, c’est un peu paradoxal mais c’est pourtant vrai.
Et le vrai mieux, je l’ai physiquement ressenti en ce début d’année 2023.
J’ai été suivi environ 6 séances par un psy qui, au cours des derniers rendez-vous m’a fait faire de l’EMDR.
EMDR : qui signifie Eye Movement Desensitization and Reprocessing (que l’on peut traduire par « Désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires »), est une psychothérapie créée en 1987, par la psychologue et thérapeute comportementale américaine, Francine Shapiro. Cette psychothérapie est reconnue comme un traitement de choix pour le trouble de stress post-traumatique (TSPT).
Ce n’est pas forcément un moment très plaisant car le psy nous demande de partir d’une scène traumatisante en la décrivant et en y pensant. Puis il nous fait faire des mouvements occulaires. Cela engendre de nouvelles pensées, parfois liées ou non, mais toujours des moments désagréables dans mon cas. Nouveaux mouvements occulaires et ainsi de suite.
Cela m’a beaucoup aidé car depuis toute petite, j’avais certaines scènes de ma vie qui tournaient en boucle dans mon esprit. Cela a permis de les rendre, comme diffuse. Quand j’essaye d’y penser maintenant, je ne vois plus les images mais j’ai plutôt la vision floutée d’un souvenir.
Ces séances m’ont permis de me sortir d’une période où j’étais angoissée, sans me rendre compte à quel point je l’étais.
Mon esprit n’est plus en mode survie/paranoia. Maintenant je vis !
Je fais du badminton avec mon chéri ce qui m’aide à me sentir en forme. Je profite de chaque instant passé à ses côtés et auprès de mes enfants. Je chéris ces moments, même ceux où on se dispute avec mes garçons. Car ils sont précieux à mon coeur. Et puis ça fait partie de notre évolution commune. Je pense qu’on construit une belle relation.
J’ai été en colère pendant longtemps. Triste je le suis encore sur certains points. Mais maintenant je suis surtout reconnaissante du chemin parcouru. Je remercie chaque personne qui m’a accompagné et qui m’accompagne encore, en particulier mon chéri et mes enfants. Mon chéri a été de nombreuses fois à mes côtés, accompagnant ma détresse et ma peine, sans jamais me juger. Il m’a permis de comprendre que je n’avais pas besoin de répondre à une attente, mais qu’être moi ca lui était bien suffisant. Que c’est ca l’amour.
Dans cet espace bienveillant, j’ai pu me reconstruire un mental et une estime de moi. J’ai appris à regarder mes failles et mes défauts en face. A accepter que je n’ai pas besoin de faire l’unanimité. A comprendre qu’il faut savoir s’entourer des bonnes personnes. Et tellement d’autres choses encore.
Tout ca pour dire que moins de fatigue c’est bien cool ! Et quand l’esprit va, le reste va mieux aussi.
Pour autant, je n’ai pas besoin de me mettre la pression pour aller bien tout le temps.
Du coup, chips/canapé/plaid/série, c’est ok aussi !
Bon, si vous êtes arrivés jusque là chapeau ! J’ai encore plein points à aborder mais ca va terminer en roman. Donc si vous en voulez plus, dites le moi en commentaire.
Et si non, je m’en moque je continuerai quand même !
Courage Eléonore pour l’appareil dentaire! Moi je l’ai fait entre 52 et 56 ans : tout cela à cause d’une canine adulte qui n’est jamais sortie et était donc incluse dans le palais et me faisait des rages de dents surtout à la montagne. . A 40 ans on me l’a retirée en même temps que les 4 dents de sagesse. Il a fallu un premier traitement avec des bagues en haut pour recréer l’espace de la canine, puis une greffe osseuse pour renforcer le maxillaire. Une fois tout cela fait , mise en place de l’implant et 6 mois plus tard de la fausse canine. Ensuite nouvel appareillage (haut et bas cette fois ci) pour améliorer l’ensemble, et en 2010 retrait des bagues. Pour la première fois depuis l’âge de 15 ans (retrait de la canine de lait cassée) je pouvais enfin sourire en desserrant les dents! Miracle! Je ne regrette pas de l’avoir fait! Le traitement est un peu long, mais la douleur est supportable surtout quand on est motivée! Les ados le supporte bien! Et puis les gouttières se retirent pour manger et sont plus jolies que les bagues!
Maintenant les adultes le font aussi : au lycée où je travaillais, j’ai vu plusieurs profs en avoir, et ce malgré leur travail en présence d’élèves qui pourraient se moquer!
Bon courage à toi Bisous Marie-Odile
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Merci pour tes encouragements ça fait du bien 🥹 j’ai hâte que ça commence quand même. C’est l’attente qui est longue. Et j’ai trop hâte de pouvoir enfin sourire à pleines dents ! 😁
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